Samedi 8 novembre 2014

Au fil des siècles et ... de nos pas !

Durant un après-midi, les habitants de La Roche-en-Ardenne ont pu redécouvrir leur ville lors d'une balade paysagère organisée conjointement par la MUFA et le Parc naturel des deux Ourthes. Au fil de la balade, plusieurs haltes panoramiques ont permis aux participants de comprendre le paysage et les évolutions urbanistiques de cette localité depuis le Moyen-Âge jusqu’à nos jours.

Le paysage qu'offre La Roche-en-Ardenne est celui d'une ville fluviale, installée le long d'un méandre de l'Ourthe, et surplombée d'un Château féodal dont on peut aujourd'hui visiter les ruines. Le parcours de cette visite a été conçu avec pour objectif de comprendre le site où la ville s'est implantée, de découvrir l'espace bâti et non bâti de la localité et de comprendre l'évolution de la structure paysagère.

Dans un premier temps, l'étude du panorama a permis de présenter la structure du bâti, d'un point de vue historique, dates clefs et bâtiments significatifs à l'appui : construction du Château durant la période médiévale, phase d'urbanisation de la ville nichée le long de la rive convexe durant la période traditionnelle (avant 1850), développement des faubourgs durant la phase industrielle (1850-1950) et du reste de la ville durant la seconde partie de cette phase industrielle. Dans la période post-industrielle, et principalement après la Seconde Guerre mondiale, la Roche-en-Ardenne s'est alors reconstruite. 

Dans un second temps, les participants ont pu découvrir la structure du non bâti. Les haltes sur le circuit et les vues plongeantes sur la ville ont favorisé l'observation de ce qui est affecté au non bâti à La Roche. Où sont situés les forêts, les champs, les parcs par rapport, entre autres, au bâti ou au relief.

Dans un troisième temps, l'attention s'est portée sur une analyse rétrospective de la ville grâce à une grille d'analyse payasagère. Autrement dit, ont été observées l'évolution du village et l'évolution de l'affectation des structures du bâti et non bâti et du sol. Grâce à des documents iconographiques empruntés à chaque époque (carte Ferraris de 1778 pour la période traditionnelle, carte du Dépôt de la guerre datant d'environ 1870 pour la période industrielle et carte IGN pour la période post-industrielle), nous avons pu découvrir les influences qu'a subi La Roche pour évoluer vers ce qu'elle est aujourd'hui.

Si la visite de la ville avait pour but de montrer l'évolution du payasage urbain hérité du Moyen Âge, le mot de la fin s'est voulu résolument tourné vers l'avenir et ce que La Roche peut offrir en termes de transformations dans le futur.